24 juin 2023 – N°24407 – LE MONDE Des Vins

Ophélie Neiman – LE MONDE et Miss GlouGlou  

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Dimanche 4 juin, 10h 30: Saint-Nicolas de-Bourgueil

“De l’autre côté de la Loire, en plein centre de Saint-Nicolas-de-Bourgueil, un «Portes ouvertes» incite à pénétrer dans le Clos des Quarterons, chez Agnès et Xavier Amirault.
Je me réjouis de trouver un garage à vélos abrité, tant le soleil brûle la selle. Le domaine joue les équilibristes entre le parcours oenotouristique bien huilé et l’espace de nature préservé. Un charmant jardin de plantes aromatiques borde l’entrée. La riche collection botanique regroupe 150 espèces, bases de tisanes pour entretenir les vignes, d’essences à renifler, à goûter ou juste à admirer.  Audrey Wambre, responsable de l’oenotourisme, proteste : «Vous devez partir dans deux heures? Mais il en faut le double pour découvrir le domaine !» Qu’à cela ne tienne, je le fais en courant, tout en téléchargeant leur nouvelle appli, qui répertorie les essences du jardin et propose un parcours-jeu détaillant le terroir des 58 parcelles, la biodynamie utilisée dans les vignes
et les principaux arômes de la douzaine de cuvées. Le Clos des Quarterons a remporté, l’an dernier, le Prix pédagogie et valorisation de l’environnement décerné par le magazine
Terre de vins. «On fait du militantisme doux, de la pédagogie sur la nature », explique Audrey Wambre. Elle commence ses visites sur les coteaux, me fait tâter la terre, avant que nous nous enfoncions dans les grottes où vieillissent les vins. Une belle façon de montrer le lien entre les parcelles visitées et le contenu des barriques.
Ici, tout est possible, à la carte : dîner à la bougie, visite personnalisée et bientôt séjour immersif à la ferme des Fontaines, où pour l’instant les oies et les ânes sont les seuls hôtes. Nous revenons au caveau pour goûter ce que l’on a vu pousser. L’ensemble des bacs de plantes et du mobilier de jardin a été réalisé à partir de vieilles palettes.
«Pas besoin d’avoir de gros moyens pour accueillir, il faut d’abord l’envie de transmettre, confie Audrey Wambre. “