C’est en hiver et au début du printemps pendant le repos végétatif (lorsque le cep est dépourvu de feuilles et que la sève s’est retirée dans les profondeurs souterraines) que nous nous consacrons en grande partie à la taille de la vigne. Celle-ci permet de de cette plante, qui n’est autre qu’une liane !

Cette plante étant très prolifique, nous optons pour une taille sévère.

A l’aide d’un sécateur, chaque cep est taillé en guyot* simple. Il s’agit de choisir le plus beau rameau de l’année (baguette) sur la souche et de prévoir pour la suivante un courson** à deux yeux.

La période la plus propice est l’hiver.

Lorsque la taille est tardive, la sève coule avant la cicatrisation de la plante sans conséquence pour la récolte. On dit alors que la vigne pleure !

Les sarments peuvent être ensuite broyés sur place afin d’apporter de l’humus à la plante.

*Jules Guyot, médecin et physicien français du XIX ème siècle, a laissé son nom à ce mode de taille après avoir fait des études sur le vignoble français

**courson de rappel : partie d’un rameau poussé dans l’année, taillé à deux yeux et qui portera la baguette fructifère de l’année suivante.